Santé environnementale : l’écho du monde en soi

Santé environnementale : l’écho du monde en soi

Vous arrive-t-il parfois d’avoir la sensation que quelque chose ne tourne pas rond, sans vraiment pouvoir mettre le doigt dessus ? Une fatigue persistante, une tension diffuse, un poids sur la poitrine… Et si ces sensations, loin d’être anodines, étaient les signaux d’un monde qui vous chamboule plus que vous ne l’imaginez ?

Nous vivons une époque où les déséquilibres de notre environnement – pollution, changement climatique, épuisement des ressources – ne se contentent plus d’être extérieurs. Ils s’invitent dans nos pensées, nos émotions, notre sommeil. Ils infiltrent nos corps et bousculent nos repères.

Ce phénomène porte un nom : la santé environnementale. Et ses répercussions sont bien réelles, sur notre bien-être physique, mental et émotionnel. Face à ces enjeux, de plus en plus de personnes ressentent ce qu’on appelle la solastalgie– la nostalgie d’un monde naturel en déclin – ou encore l’écoanxiété, cette inquiétude profonde pour l’avenir de la planète et de l’humanité.

Ces mots peuvent sembler nouveaux, mais les ressentis, eux, ne le sont pas. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des ressources pour mieux traverser cette époque, retrouver un ancrage, une stabilité intérieure. Et parmi elles, l’hypnose ericksonienne offre un espace précieux pour apaiser, transformer et se reconnecter à soi.

Et si on explorait tout cela ensemble, à votre rythme ?

quand l’intérieur rentre à l’extérieur

Qu’est ce que la santé environnementale ?

Quand on parle de santé, on pense souvent à notre corps, à notre alimentation, à notre hygiène de vie. Mais la santé environnementale, c’est bien plus que cela. C’est l’idée que notre bien-être est intimement lié à la qualité de l’environnement dans lequel nous vivons.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) la définit comme l’ensemble des facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux et psychosociaux de l’environnement susceptibles d’influencer notre santé. Autrement dit, tout ce qui nous entoure – l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, les aliments que nous consommons, les bruits, les matériaux, les produits que nous utilisons au quotidien – joue un rôle dans notre équilibre intérieur.

Et parfois, cet environnement devient une source de stress invisible mais constant.

Prenons quelques exemples concrets :

  • Les pesticides présents dans certains fruits et légumes peuvent, sur le long terme, affecter notre système nerveux ou endocrinien.
  • Les perturbateurs endocriniens, que l’on retrouve dans certains plastiques, cosmétiques ou textiles, peuvent dérégler notre équilibre hormonal, affecter la fertilité, ou encore fragiliser notre immunité.
  • La pollution de l’air, omniprésente dans les zones urbaines, augmente les risques d’allergies, de troubles respiratoires, mais aussi de stress chronique et de troubles du sommeil.

Ces éléments n’agissent pas seulement sur notre corps. Ils influencent aussi subtilement notre état émotionnel, notre capacité à nous concentrer, à nous détendre, à nous sentir en sécurité dans notre quotidien.

Alors comment faire face à cette réalité sans sombrer dans l’inquiétude ? Comment redevenir acteur ou actrice de sa santé, dans un monde où l’on ne maîtrise pas tout ? C’est ce que nous allons voir dans la suite de cet article.

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Quand le corps parle : stress, fatigue et dérèglements

Le corps a une manière bien à lui de nous faire savoir quand quelque chose ne va pas. Parfois, ce n’est qu’une fatigue passagère, mais souvent, il peut signaler des tensions plus profondes liées à l’environnement qui nous entoure. Lorsque l’air est pollué, que les mauvaises nouvelles s’accumulent et que la sensation d’impuissance nous envahit, notre corps réagit.

Le stress chronique est l’une des premières réponses physiques à cette surcharge d’informations et d’émotions liées à la crise écologique. Mais ce stress ne se manifeste pas toujours sous forme de pensées anxieuses ou de préoccupations constantes. Il peut s’exprimer par des symptômes plus subtils, comme des tensions musculaires, des maux de tête récurrents, ou encore des troubles du sommeil.

La fatigue, aussi, peut prendre une tournure nouvelle dans ce contexte. Si vous vous sentez épuisé sans raison évidente, c’est peut-être que vous portez en vous une fatigue émotionnelle, celle qui découle de l’anxiété environnementale, de l’écoanxiété. Cette forme de fatigue est liée non seulement à un épuisement physique, mais aussi à un épuisement mental et émotionnel, dû à la constante vigilance que notre monde semble exiger.

Lorsque le corps est en alerte, constamment soumis à une pression interne ou externe, des dérèglements peuvent apparaître. Cela peut prendre la forme de troubles digestifs, de déséquilibres hormonaux ou d’une sensibilité accrue à certaines maladies. Tout cela fait partie de ce que l’on appelle la somatisation, c’est-à-dire lorsque des tensions émotionnelles ou psychologiques se manifestent sous forme de symptômes physiques.

Le corps ne ment pas. Il est le miroir de notre état émotionnel et de notre relation à notre environnement. Et si, au lieu de chercher à « fuir » ces signes, nous apprenions à les écouter, à les comprendre, et à les apaiser ?

Quand l’environnement pèse sur le moral: solastalgie, écoanxiété et surcharge émotionnelle

Dans ce contexte, il est tout à fait naturel de ressentir une forme de malaise diffus. Pour certains, c’est une inquiétude constante face au changement climatique. Pour d’autres, une tristesse profonde en voyant la nature se dégrader ou les animaux disparaître. Ces émotions, bien réelles, portent un nom : solastalgie (la douleur liée à la perte de son environnement familier) et écoanxiété (l’angoisse provoquée par la crise écologique).

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces états émotionnels ne relèvent pas d’un excès de sensibilité. Ce sont des réponses lucides et humaines à une situation mondiale préoccupante. Mais si elles ne sont pas reconnues, entendues, accompagnées, ces émotions peuvent devenir envahissantes. Fatigue, insomnies, irritabilité, sentiment d’impuissance… autant de signes que notre monde intérieur réagit à la pression du monde extérieur.

Et si ces ressentis peuvent être déstabilisants, ils peuvent aussi devenir des points de bascule vers une transformation plus profonde – à condition d’avoir les bons outils et le bon accompagnement.

comment retrouver son ancrage quand le monde déborde?

Écoémotions : comment notre corps et notre esprit réagissent à un monde en déséquilibre

Notre corps est une boussole sensible, un capteur subtil des déséquilibres extérieurs autant qu’intérieurs. Face aux bouleversements environnementaux – qu’il s’agisse de la perte de biodiversité, des catastrophes climatiques ou de la pollution invisible mais omniprésente – notre organisme et notre psychisme réagissent. Ce que l’on nomme aujourd’hui les écoémotions n’est ni une mode, ni un excès de sensibilité : ce sont des signaux lucides et légitimes.

Parmi elles, on retrouve des émotions et des sentiments peu agréables :

  • La peur : peur de l’avenir, de l’effondrement, de ce que nous allons laisser aux générations futures.
  • La tristesse : un deuil diffus, parfois inconscient, face à la disparition du vivant, à la dégradation des paysages ou à la perte d’un monde familier.
  • La colère : une réaction puissante face à l’inaction, à l’injustice écologique, au sentiment d’impuissance collective.
  • La honte écologique : un malaise tenace, parfois silencieux, lié à nos habitudes de consommation, à nos contradictions ou à notre sentiment de ne pas “en faire assez”.
  • La culpabilité : une émotion souvent intériorisée, nourrie par le constat de nos choix passés ou actuels.
  • L’écoanxiété : plus globale, plus diffuse, elle peut aller d’une vigilance accrue à une véritable détresse morale, accompagnée de troubles du sommeil, de fatigue chronique ou de tensions physiques.

Ces émotions sont profondément humaines. Elles traduisent notre attachement au vivant, notre besoin de sens, et notre difficulté à intégrer une réalité qui change trop vite, souvent sans que nous ayons les clés pour l’influencer.

Dans ce contexte, chacun réagit à sa manière : certains se ferment, par protection ; d’autres fuient ou se détournent du sujet ; beaucoup oscillent entre lucidité et épuisement. Mais il existe une autre voie : celle qui consiste à accueillir ces émotions, à leur donner un espace d’expression sans jugement, pour en faire des ressources plutôt que des fardeaux.

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Des solutions concrètes pour cultiver votre équilibre intérieur

Dans un monde où les défis environnementaux sont omniprésents, il est essentiel de prendre soin de soi, non seulement pour mieux faire face aux dérèglements extérieurs, mais aussi pour maintenir notre santé physique et mentale. Heureusement, il existe des gestes simples et accessibles pour cultiver un équilibre intérieur face aux défis écologiques.

Voici quelques pratiques qui peuvent vous aider à rétablir un équilibre :

  • Prendre du temps pour soi : Il est facile de se laisser emporter par le flot d’informations et d’obligations quotidiennes. Pourtant, même quelques minutes de pause consciente peuvent suffire pour se reconnecter à soi et apaiser le stress.
  • Profitez de moments de calme pour pratiquer la respiration profonde ou la méditation. Ces pratiques aident à réduire la charge mentale et à réguler les émotions.
  • Rechercher la nature, même en ville : Pas besoin d’aller en pleine forêt pour bénéficier des bienfaits de la nature. Même une simple promenade dans un parc urbain ou un jardin public peut avoir un effet apaisant sur votre humeur et votre stress. La nature a un pouvoir réparateur qu’il est important de ne pas sous-estimer.
  • Réduire l’exposition aux nuisances : Il est difficile d’échapper complètement aux nuisances environnementales, mais il est possible de réduire leur impact. Évitez l’exposition excessive aux écrans et aux réseaux sociaux, particulièrement ceux qui génèrent des émotions négatives liées à l’état de la planète. Choisissez des produits écoresponsables et préférez une alimentation locale et de saison.
  • L’auto-soin émotionnel : Apprendre à reconnaître et à gérer ses émotions face à l’écoanxiété est un véritable acte d’auto-soin. L’hypnose ericksonienne est l’une des pratiques qui peuvent accompagner cette démarche en vous aidant à transformer les émotions négatives en ressources. En vous permettant de relâcher les tensions, de rééquilibrer votre énergie et de réintroduire la paix intérieure, l’hypnose peut vous aider à remettre de l’harmonie dans votre quotidien.

Ces petites habitudes quotidiennes ont un grand pouvoir de transformation. En les intégrant progressivement, vous pouvez retrouver un sentiment de maîtrise et de bien-être, même dans un monde en mouvement.

C’est précisément là que des approches comme l’hypnose ericksonienne que je pratique en région bordelaise, peuvent devenir précieuses : en offrant un cadre sécurisé pour écouter ce que ces émotions ont à dire, et en ouvrant un chemin vers plus de clarté intérieure, de recul émotionnel et de réengagement apaisé.

L’hypnose ericksonienne : retrouver l’ancrage et la sérénité face aux défis du monde

L’hypnose ericksonienne se distingue par son approche douce et respectueuse du rythme de chaque individu. Contrairement à d’autres formes de thérapie plus directes, l’hypnose vous permet de travailler sur vos ressources internes pour créer des changements durables et profonds. Elle offre un espace d’écoute et de bienveillance, dans lequel il est possible de rééquilibrer son rapport au monde, d’entrer en contact avec ses émotions et de trouver un chemin vers plus de sérénité.

Face à l’écoanxiété, cette approche peut être particulièrement puissante. Elle permet de :

  • Réduire le stress généré par l’inquiétude face à l’avenir de la planète.
  • Apaiser les tensions émotionnelles liées aux événements écologiques, comme les catastrophes naturelles ou les alertes climatiques.
  • Reprendre confiance en soi et en sa capacité à faire des choix alignés avec ses valeurs, tout en réduisant l’angoisse.

L’un des grands avantages de l’hypnose ericksonienne est qu’elle permet de transformer les émotions en « alliées » plutôt qu’en ennemies. Par exemple, plutôt que de laisser la colère ou la tristesse se transformer en épuisement, l’hypnose vous aide à les libérer, à les comprendre, et à les utiliser pour renforcer votre résilience et votre capacité à agir de manière plus sereine.

En somme, l’hypnose offre un ancrage émotionnel et mental qui vous permet de traverser les turbulences de notre époque sans perdre votre équilibre intérieur. En devenant plus conscients de vos ressources et de votre potentiel, vous pouvez réduire l’impact du stress environnemental et aborder les défis avec une plus grande sérénité.

Et si la santé du monde commençait par la vôtre ?

Il est tentant de croire que les grandes réponses viendront de l’extérieur : décisions politiques, avancées technologiques, changements à l’échelle mondiale. Et bien sûr, ces leviers sont essentiels. Mais une question demeure, intime et souvent oubliée : comment allons-nous, nous-mêmes, au cœur de tout cela ? Car il n’y aura pas de transition écologique durable sans prise en compte de la santé mentale, émotionnelle et corporelle des individus qui la portent.

Prendre soin de soi dans un monde fragilisé, ce n’est pas fuir la réalité ni se détourner des enjeux collectifs. C’est au contraire une écologie intérieure qui nourrit une écologie extérieure plus lucide, plus consciente, plus durable. C’est reconnaître que nos ressources sont précieuses, mais aussi limitées. Et que les régénérer est un acte de responsabilitéautant que de bienveillance.

Apprendre à mieux respirer, mieux dormir, réguler son stress, retrouver un sentiment d’ancrage, faire de la place pour ses émotions sans s’y noyer : voilà des gestes simples, mais profondément transformateurs. Ce sont des actes de soin, tout autant que des actes de résistance douce face à un système qui use, pousse à l’urgence, ou entretient le sentiment d’impuissance.

Dans cette démarche, l’hypnose ericksonienne agit comme un allié précieux. Elle ne donne pas de réponses toutes faites, mais elle vous reconnecte à vos propres réponses. Elle invite à explorer vos représentations, à dénouer les tensions internes, à retrouver un sentiment de cohérence et de calme. En hypnose, vous êtes guidé vers un espace intérieur ressource, un lieu où les solutions ne s’imposent pas, mais émergent.

 Et si nous en parlions ensemble ? Je vous propose un appel découverte gratuit, sans engagement, pour faire le point sur votre situation et voir comment l’hypnose peut vous accompagner. Vous pouvez réserver votre créneau directement – c’est une première étape, douce et confidentielle, pour commencer à prendre soin de vous.

Et parfois, c’est dans cet espace que naît une transformation douce, mais durable. Une manière différente de poser son regard sur le monde. Une capacité renouvelée à agir sans s’épuiser. Un sentiment de réconciliation, avec soi-même et avec le vivant.

Alors, si tout commençait là ?
Par une respiration plus profonde. Par une écoute plus fine de vos besoins.
Par l’idée que prendre soin de vous, c’est déjà participer à la réparation du monde.

Solastalgie ou la douleur du paysage perdu

Solastalgie ou la douleur du paysage perdu

Dans un monde où la trame de notre environnement évolue sous l’impulsion des changements climatiques, un sentiment nouveau, mais de plus en plus commun, se fait jour. Connaissez-vous la solastalgie ? Cette éco-anxiété particulière est un phénomène qui mérite notre attention et compréhension.

La solastalgie se manifeste comme un malaise profond, une détresse émotionnelle causée par les changements irréversibles de notre environnement. C’est une réponse à la perte de ce qui nous était autrefois familier et rassurant dans notre paysage quotidien. Mais au-delà de la définition, comment vivons-nous cette transformation de notre cadre de vie ? Comment affecte-t-elle vraiment notre santé mentale et notre bien-être ? Dans un second temps, j’aborderai avec vous comment l’hypnose ericksonienne peut apporter aider à transformer ces sentiments de perte en une lucidité motrice pour l’action et le changement positif pour la planète.

Comprendre la solastalgie

Dans notre monde en constante évolution, où les changements climatiques se font de plus en plus ressentir, un terme a émergé il y a tout juste une vingtaine d’années pour décrire un mal-être spécifique lié à ces bouleversements : la solastalgie. Ce concept, introduit par le philosophe environnementaliste australien Glenn Albrecht, vise à mettre des mots sur une forme de détresse psychologique. Mais qu’est-ce exactement que la solastalgie ?

La solastalgie, selon Albrecht, décrit la douleur ou le malaise ressenti lorsque l’environnement qui nous entoure change de manière irréversible, affectant notre sentiment d’appartenance et notre bien-être. Ce n’est pas simplement la nostalgie ou le désir d’un passé idéalisé, mais plutôt une réponse émotionnelle profonde aux perturbations écologiques directement observées dans notre environnement immédiat. Cette détresse n’est pas seulement individuelle mais aussi collective, reflétant une préoccupation croissante pour la santé de notre planète.

À une époque où les questions environnementales prennent de plus en plus d’importance, reconnaître ce sentiment permet non seulement d’adresser un aspect souvent négligé de notre bien-être mental, mais aussi d’encourager une prise de conscience et une action collective. En mettant un nom sur ce mal-être, on ouvre la voie à des discussions plus profondes sur la manière dont nous interagissons avec notre environnement immédiat et notre planète et sur les mesures que nous pouvons prendre pour atténuer ces sentiments de perte et d’impuissance.

Cette prise de conscience est essentielle, non seulement pour notre santé mentale individuelle, mais aussi pour notre capacité collective à répondre efficacement aux défis environnementaux de notre époque. En comprenant la solastalgie, nous nous armons d’une sensibilité accrue à l’impact de nos actions sur l’environnement, et nous renforçons notre détermination à œuvrer pour un avenir plus durable et harmonieux.

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Quand la solastalgie s’immisce dans notre quotidien

Dans un monde où les changements environnementaux sont de plus en plus palpables, la solastalgie se manifeste comme une réponse émotionnelle à ces perturbations. Bien que non classifiée comme une pathologie dans les manuels de diagnostic tels que le CIM ou le DSM, la solastalgie peut agir comme un catalyseur pour d’autres troubles préexistants.

La solastalgie se caractérise en effet souvent par un sentiment d’accablement et de tristesse lié à la dégradation de l’environnement. Les symptômes peuvent inclure un sentiment de perte, de désespoir ou d’impuissance face aux changements écologiques observés. Cette affliction peut se manifester par de l’anxiété, de la mélancolie, voire une perturbation du sommeil ou de l’appétit, réactions émotionnelles profondes face à un environnement qui change irréversiblement.

« Il n’est pas question de parler de maladie mentale, car c’est en réalité une réaction plutôt saine. Le problème, c’est l’excès de retentissement pour la personne qui souvent correspond à une forme de fragilité émotionnelle. »

Professeur Antoine Pelissolo, France Inter, Extrait de « Grand bien vous fasse: Comment lutter contre l’éco-anxiété ?  » Mardi 30 novembre 2021

Cela suggère que, bien que la réaction soit compréhensible, sa profondeur peut varier selon la résilience individuelle. La solastalgie peut donc influencer de manière certaine la qualité de vie. Les individus affectés peuvent se sentir déconnectés de leur environnement, éprouver une difficulté à se projeter positivement dans l’avenir ou se sentir impuissants face à l’ampleur des problèmes écologiques.

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Soulager la solastalgie avec l’hypnose

En quoi l’hypnose ericksonienne est une solution à envisager lors des premiers signes de solastalgie ?

L’hypnose ericksonienne, avec sa méthode douce et respectueuse de l’individu, offre un espace pour transformer positivement les sentiments de perte et d’impuissance liés à la solastalgie. Elle aide à explorer et à restructurer les pensées et émotions liées à la détérioration environnementale, permettant ainsi une meilleure gestion du stress et une adaptation plus bénéfique à ces changements.

Comment l’hypnose aide à faire le deuil d’un environnement perdu ?

En se basant sur les étapes du deuil de Kübler-Ross – déni, colère, marchandage, dépression, acceptation – l’hypnose ericksonienne peut faciliter le parcours émotionnel complexe associé à la solastalgie. Elle aide les personnes à progresser vers l’acceptation, en transformant la tristesse en une force motrice pour des actions concrètes et positives en faveur de l’environnement.

L’importance de consulter un.e hypnothérapeute au fait des émotions climatiques

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Vers un avenir plus vert et plus serein

La solastalgie, cette forme d’éco-anxiété à la fois complexe et profondément humaine, n’est pas une simple nostalgie du passé, c’est une réaction émotionnelle à la perte irrémédiable de notre environnement par la faute de l’action humaine. C’est véritable un appel de notre être intérieur face aux changements irréversibles qui impactent notre planète et par extension notre bien-être.

L’importance de se reconnecter avec la nature et de renouer avec notre environnement ne peut être sous-estimée. En comprenant notre douleur face à la perte environnementale, nous ouvrons la porte à une prise de conscience plus profonde de notre rôle dans la préservation et la restauration de notre planète. Cette connexion renouvelée avec la nature est un pas vers un avenir plus vert et serein, où notre santé mentale et la santé de notre Terre sont intimement liées.

Je ne peux que vous encourager à explorer davantage ce sujet, à rejoindre des communautés qui partagent ces préoccupations, et à trouver un soutien dans le partage de vos expériences et émotions. Le rôle de la communauté et du soutien social dans la gestion de la solastalgie est inestimable. Ensemble, nous pouvons transformer notre éco-anxiété en une force motrice pour le changement, en puisant dans notre capacité collective à agir et à inspirer.

Enfin, rappelons-nous que des approches comme l’hypnose ericksonienne, offrent cependant des outils pour mieux gérer le stress et favoriser une adaptation positive aux changements environnementaux quand la douleur semble insurmontable.

En reconnaissant et en comprenant la solastalgie, nous faisons un pas vers un avenir où notre relation avec la Terre est plus consciente, plus respectueuse et finalement plus saine. Alors en cette fin d’année, tournons-nous vers ce futur avec lucidité et engagement, prêts à faire face aux défis environnementaux avec un esprit renouvelé et un cœur plein d’espoir.

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